Définition : Alm
Quels risques ?
En règle générale, l’ALM concerne les risques de change, de liquidité et de taux. L’analyse de ces risque permet notamment de définir les actions et les placements les plus avantageux. Le risque de change est lié à la variation des cours de change de devises qui peuvent mener aux pertes économiques. En d’autres termes, la baisse des taux de change entraîne une perte de valeur d’actifs. Le risque de liquidité peut se définir par l’impossibilité de trouver un financement, d’investir ou d’honorer les sorties d’argent. Il s’agit des décalages entre les actifs et les passif qui peuvent apparaître à chaque période lorsque les sorties d’argents ne sont pas suffisamment compensées par les rentrées. Le risque de liquidité est considéré comme un des plus important pour les banques parce qu’il a impact sur tout le système financier. Dans les faits, tout décalage en liquidité engendre un risque de taux. Ce dernier est lié aux variations des taux des acteurs du marché bancaire et d’éventuelles pertes économiques. En fait, la marge des intérêts et la valeur du marché dépendent de ces variations. Le risque des taux peut toucher les détenteurs des obligations, ceux qui empruntent à taux variable et enfin les établissements financiers. Il existe aussi le risque de crédit ou de défaut ou encore le risque de contrepartie qui doit être prévu dans le cadre de l’ALM. Il s’agit d’une situation ou le débiteur n’est plus solvable et n’est donc pas capable de rembourser le montant emprunté. A noter, le risque de crédit peut avoir de fortes conséquences sur le marché financier.