Un rachat de crédit peut être une solution avantageuse. Il permet de réduire fortement le coût du remboursement de vos prêts. Afin d’obtenir un nouveau client, de nombreux établissements financiers proposent leurs meilleures offres aux taux plus bas. Ainsi, vous pouvez regrouper vos crédits et souscrire un nouveau prêt unique permettant de bénéficier des taux d'intérêt plus compétitifs aussi que de la réduction des mensualités. Pourtant le rachat de crédit entraîne certains frais. On peut citer parmi ces derniers les frais de dossier, les frais de courtage, les indemnités de remboursement anticipé, les frais d’assurance, les frais de garantie.
Les frais de dossier
Les frais de dossier font parties des frais obligatoires dans la plupart des cas. Ils sont négociables et peuvent varier de 1 à 7 % du montant racheté. Ce chiffre dépend du type de vos prêts rachetés, de la qualité de votre dossier ainsi que de votre capacité de négociations. Il n’est pas rare qu’un organisme financier supprime les frais de dossier en cas d’ouverture d’un compte bancaire chez lui. Certains établissements comme, par exemple, La Banque Postale et Carrefour Banque proposent de même les frais de dossier gratuits. A noter, ces frais sont à régler uniquement après l’acceptation de votre demande de rachat. Ils sont intégrés dans les mensualités de votre crédit.
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Les frais de courtage
A cet égard, vous pouvez faire appel à un courtier en rachat de crédit qui vous accompagnera tout au long de cette démarche. C’est un professionnel qui s’occupe de votre dossier, qui examine la situation, négocie et trouve des solutions adaptées à vos besoins. Les frais de courtage sont compris entre 1 et 8 % de la somme du crédit racheté, si le conseiller n’est pas rémunéré par l’organisme financier. La consultation d’un conseiller est gratuite. C’est à dire, le client ne paie les frais de courtage qu’en cas de signature du contrat de rachat de crédit.
Les indemnités de remboursement anticipé (IRA)
Un rachat de crédit implique toujours son remboursement anticipé chez le prêteur initial. Même si le remboursement anticipé grâce à vos fonds propres est accordé par la banque, généralement, les remboursements dus au rachat de crédit entraînent les indemnités. Si c’est un crédit immobilier qui doit être racheté, les frais comprennent le total des 6 mois d’intérêt au taux fixe du prêt. Les IRA sont pourtant plafonnées à 3 % par le Code de la consommation (l’article R312-2). Par exemple, dans le cas d’un prêt immobilier de 150 000 € au taux de 5%, le capital restant
dû de 80 000 €, les IRA ne peuvent pas dépasser 2400 € (3% de 80 000€). La banque peut aussi retenir la somme des intérêts des six prochains mois, ce qui fait 2000 €. Ce dernier
chiffre est donc plus favorable pour l’emprunteur. En ce qui concerne les crédits à la consommation souscrits après le 1 mai 2011, les banques peuvent réclamer les IRA lorsque le capital restant dû est supérieur à 10 000 €. En ce cas, les frais représentent 1% du capital remboursé par anticipation s’il vous reste plus de 12 mois de remboursement. Pour la durée inférieure à 12 mois les frais sont limités à 0,5 %. Donc pour les crédits à la consommation souscrits avant le 1 mai 2011 aucune pénalité peut être réclamée.
L’assurance
L’établissement financier qui effectue le rachat de vos crédits ne reprend pas votre ancienne assurance. Lors d’un rachat de crédit à la consommation, l’assurance emprunteur n’est pas
obligatoire. Pourtant, dans la plupart des cas, une opération de rachat de crédit immobilier exige la souscription d’une assurance décès – invalidité. Son taux de cotisation est calculé
en fonction du montant initial ou du capital restant dû. En moyenne, le coût de l’assurance s’étale entre 0,20 et 0,70 % du montant initial de votre crédit. Ce chiffre dépend largement
de l’âge de l’emprunteur. Ainsi une personne de moins de 40 ans, en bonne santé, non fumeur et qui n’exerce pas un métier à risque devra payer au moins 0,20 % par an du montant emprunté. Cela dit, son coût d’assurance pour un crédit de 200 000 € remboursé sur 20 ans sera égal à 400 € par an. Le coût total de l’assurance représentera donc 8000 €.
Actuellement, la loi autorise la souscription d’un contrat d’assurance auprès d’une société autre que l’organisme de crédit. Cela vous permet d’étudier les offres et de souscrire un
contrat plus compétitif. En plus, depuis 2018 il est possible de changer d’assurance de prêt à chaque date anniversaire du contrat à condition de présenter un niveau de garanties
identique.
Vous pouvez aussi envisager de souscrire une assurance invalidité temporaire de travail ou une assurance perte d’emploi.
Les frais de garantie
Afin de se protéger contre le défaut de remboursement dû aux difficultés financières de l’emprunteur, le nouvel organisme prêteur peut demander des garanties. Ces dernières
peuvent être exigées exclusivement lors d’un rachat de credit immobilier ou d’un regroupement intégrant un prêt immobilier. Parmi les garanties on distingue l’hypothèque, la
caution et le privilège de prêteur de deniers (PPD). L’hypothèque permet à la banque de saisir le bien immobilier hypothéqué et le vendre, si le montant dû n’est pas remboursé. C’est la solution de garantie la plus cher. Le montant de cette garantie est environ égal à 2% du montant du prêt. Si votre prêt a déjà fait l’objet d’une inscription hypothécaire, vous devez payer les frais de mainlevée (environ 0,50 % du montant). C’est un acte qui doit être rédigé par un notaire, ce qui entraîne des frais supplémentaires fixés par un décret. En plus, vous devez payer la mis en place d’une nouvelle inscription hypothécaire qui comprend environ 1,5% du montant. La caution consiste à faire appel à une société ou une mutuelle de cautionnement qui
garantit de payer un prêt en cas de défaut de remboursement. L’intervention notariale n’est pas nécessaire pour ce type de garantie. L’emprunteur doit verser une Commission de
Caution de 150 à 600 € ainsi que 0,8% du montant du prêt au Fond Mutuel de Garantie. Certaines sociétés proposent le remboursement d’une part de FMG. Vous pouvez donc
récupérer jusqu’à 75% du FMG a la fin du prêt. Pour information, Le Crédit Logement est la principale société de cautionnement en France. MNH, MGEN, Mutualité Générale sont des
acteurs majeurs du marché du cautionnement mutuel.
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